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GC MAGAZINE
#01
DOSSIER
A VENIR
NOUVELLE
GAMME CHEZ
ELM LEBLANC
Elm leblanc lancera pro-
chainement une deuxième
gamme de thermostats
connectés pour compléter
son offre
«
Ce thermostat a une portée
différente des autres. L’idée
est de remonter les données
liées au fonctionnement
des appareils de chauffage
pour en optimiser la mainte-
nance
», explique Marc Trela.
Intitulée Optibox, cette solu-
tion s’adresse aux installa-
teurs/mainteneurs et égale-
ment aux bailleurs sociaux qui
eux chercheront à optimiser
les consommations d’énergie
sur un parc d’appareils.
«
Optibox sera également ca-
pable de communiquer avec
des compteurs d’énergie pour
relever les consommations
globales des logements en
gaz, électricité et eau et pas
seulement celles de la chau-
dière
» ajoute le responsable
marketing produits. Cet outil,
pour les bailleurs, servira à
maîtriser les consommations
d’énergie des logements dans
le but de réduire les charges
de leurs locataires. De plus,
Optibox s’affranchira de la
connectivité internet de la
box grâce au protocole Sigfox,
un opérateur radiofréquence
communiquant uniquement
à l’aide de messages radio.
«
L’enjeu pour les bailleurs
sociaux est de garantir le flux
de données et la remontée
d’informations en toutes
circonstances sans occuper
la connectivité du client final
»
conclut-il.
«
Pour notre part, nous commercialisons des
chaudières non eBUS, qui n’ont pas demoyens de
communication de régulation
» ajouteCapucine
Roux, chef de produit Régulation chez Vail-
lant. «
L’avantage des
« pure players »
est qu’ils
proposent des solutions pour ces chaudières-là.
C’est pourquoi il y a entre nous une forme de
concurrence, mais également de complémen-
tarité. Mais nous considérons plutôt ça comme
des solutions entrée de gamme ou universelles,
mais qui n’apporteront aux particuliers que la
dimension connectivité, pas celle modulante
»,
explique Capucine Roux.
Start-up et mastodontes du chauffage :
alliés contre-nature ?
Etoile de la galaxie des start-up du thermostat
connecté, Netatmo a signé en février 2015 un
partenariat de distribution avecVaillant Group.
Cet accord porte sur la commercialisation du
thermostat Netatmo à travers le réseau de dis-
tribution de Vaillant Group en Allemagne, en
France, en Italie et enEspagne. «
Ce partenariat
nous permet de prescrire leur solution. Si vous
disposez d’une chaudière d’une autremarque et
que vous souhaitezmettre une régulation connec-
tée, nous y intégrons ce thermostat on/off. Ce n’est
pas une régulationmodulante. Il va donner une
fonction de connectivité mais ce thermostat va
simplement allumer ou arrêter la chaudière. Il
ne va pas être capable d’optimiser la régulation.
Cela sera moins performant d’un point de vue
fonctionnement, par contre vous aurez toutes
les fonctions avec le thermostat dans le salon,
vous pourrez régler votre consigne, faire un pro-
gramme horaire et gérer le détail du thermostat
sur votre téléphone
», constate Capucine Roux.
«
Nous avons intégré leur produit dans notre
catalogue car nous le commercialisons pour les
vieilles chaudières qui ne sont pas eBUS, soit non
compatibles avec MiGo ou bien des chaudières
d’une autre marque. Mais à partir du moment
où la chaudière est eBUS,MiGo sera compatible.
Et si elle n’est pas eBUS, MiGo peut également
fonctionner en
« tout ou rien» », conclut-elle.
La part de territoire que les industriels du chauf-
fage souhaitent vouloir laisser aux start-up du
thermostat connecté semble se réduire. Mais
MinhLê, co-fondateur deQivivo, autre étoile de
la galaxie des start-up du thermostat connecté,
considère que les fabricants de chauffage ne
pourront pas se passer de solutions comme
la sienne.
«
Aujourd’hui, le thermostat Qivivo est compa-
tible avec 95%des systèmes de chaudière, même
s’il existe encore quelques chaudières
«autistes »
q
ui n’ont pas de contact sec. Certes, un thermostat
qui n’est pas connecté au bus ne comprend pas
la loi d’eau d’une chaudière, c’est pourquoi il est
déconseillé de mettre un thermostat en contact
sec sur une chaudière à condensation.Mais notre
thermostat pallie à sonmanque de connaissance
de lachaudièredepar son intelligence. Autrement
dit, il apprend la loi d’eau de la chaudière en trai-
tant les données récupérées
», indiqueMinh Lê.
Ce dernier dit avoir eu écho que «
les fabricants
qui pensent que la régulationmodulante est seu-
lement chez eux se posent des questions
». Et
conclut «
ils sont en train de se demander si cela
vaut le coup, en empêchant des solutions comme
la nôtre de communiquer avec leurs équipements,
de prendre le risque de perdre des ventes sur une
chaudière
. »
© De Dietrich
