GC MAGAZINE
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tant donc à faire du on/off
», complète Victor
Chékroune, responsable de la communication
chez De Dietrich.
«
L’approche on/off peut fonctionner pour les
chaudières basse température où la plupart des
thermostats démarrent en
« tout ou rien».
Par
contre, le problème se pose pour les chaudières à
condensation, car le thermostat on/offne fournit
aucune indication à la chaudière sur la tempéra-
ture d’eaudemandée à l’installation. C’est un sou-
cimajeur, car si onn’est pas capable de faire de la
modulation avec un contrôleur PIDen réglant la
température demandée en fonctionde la consigne
d’ambiance, on ne tire plus aucun bénéfice de la
condensation et de la chaleur latente
», ajoute
Marc Trela, responsable marketing produits
chez e.l.m. leblanc. Lancée en décembre der-
nier par la société fondée par Marcel Leblanc,
marque du groupe allemand Bosch, elm touch
est capable de moduler la température d’eau
demandée à la chaudière, via la régulationPID.
Cette dernière permet de coller au plus juste à
la température de consigne, en évitant le dépas-
sement de température, et enn’utilisant que la
puissance nécessaire pour attendre la consigne
et lamaintenir. «
Les bénéfices annoncés par les
nouveaux concurrents se basent sur la finesse
du programme et sur la gestion des absences du
domicile, mais au-delà de ça, ils sont limités par
le rendement de la chaudière qui n’est absolument
pas maîtrisé
», conclut Marc Trela.
La force de la loi d’eau est avec eux
La régulation connectée elm touch s’inter-
face, elle , avec le BUS EMS – bus numérique
constructeur – de la chaudière et va pouvoir
modifier les consignes de chauffage, à savoir
la température d’eau, pour tenter d’offrir un
confort optimal. Créée pour tirer le meilleur
parti des chaudières à condensation régies par
la loi d’eau (changement de la température
d’eau en fonctionde la température extérieure),
la connexion vers ce bus, contrairement au
contact sec, permet un échange bidirectionnel
entre le thermostat et la chaudière. Ainsi, la
chaudière est capable d’indiquer au thermostat
qu’elle a besoind’envoyer de l’eauàune certaine
température dans les radiateurs. «
Les ther-
mostats connectés concurrents demandent une
température d’eau très élevée pour fonctionner
avec le
« tout ou rien»
toute l’année, ce qui em-
pêche la chaudière à condensation de condenser.
Avec une régulation elm touch, et grâce à la loi
d’eau, la chaudière peut condenser et permettre à
l’utilisateur de continuer àprofiter des économies
d’énergie liées à la condensation
» explique le
responsable d’e.l.m. leblanc.
DIXIT
«Un de nos clients a
remplacé une régulation
de nos marques par un
thermostat connecté
on/off. D’après les calculs
de son installateur,
il allait augmenter sa
consommation de gaz.
Il s’est rendu compte
quelques mois plus tard
que c’était le cas. Si vous
n’avez aucune régulation,
vous allez faire des
économies avec ce type
de thermostat on/off.
Mais si vous avez une
régulation ou si vous
achetez une chaudière
récente de dernière
génération capable de
moduler, il faut faire
attention à ne pas mettre
un thermostat qui ne
le permet pas. »
Capucine Roux,
chef produit régulation
chez Vaillant Group
© Vaillant Group
