GC MAGAZINE
#02 | MAI 2016 |
17
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Génie Climatique
MULTIFONCTION
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Fabricant
Français
Pression / Température / Humidité / Vitesse
Débit / Qualité d’air / Fuite de gaz / Lumière
RCS (24)Périgueux 349 282 095
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L’ESSENTIEL
| FAITS ET GESTES
teurs. Parallèlement à son entrée
dans la bibliothèque numérique
BIM Object, Cheminées Poujoulat
a, lui également, développé son
propre outil de modélisation 3D
Cat-Draw, qui se veut un outil de
prescription pour les acteurs du
génie climatique. Les fabricants
ont compris que s’ils ne soignent
pas les avatars 3D de leurs
équipements, ils diminuent leurs
chances de les voir figurer, dès la
phase initiale, dans la maquette
numérique et donc au final « pour
de vrai » sur le chantier.
Opération séduction pour les
créateurs de bibliothèques
Du côté des créateurs de
bibliothèques numériques, c’est
donc opération séduction.
«Nous
avons des contrats avec Schnei-
der Electric, Daikin, Mitsubishi
Electric, ou encore Vortice mais
je ne peux en dire plus, car la
majorité des collaborations sont
en cours de signature »
, énumère
Michaëlle Pesah, directrice
commerciale chez BIM Object, bi-
bliothèque numérique qui compte
à l’heure actuelle 172 000 utili-
sateurs.
«Nous fournissons des
guides aux fabricants souhaitant
modéliser leurs objets en bonne
qualité au format Revit, Archi-
CAD ou Sketchup, qui sont les
logiciels de conception les plus
connus »
, indique de son côté
Étienne Mullie, PDG de BIM&Co.
«Nous offrons un accès structuré
aux données produit »
, indique
quant à lui Bernard Specht de
DatBIM qui, à l’occasion du salon
BIM World 2016 de Paris en mars
dernier, a signé avec Bouygues
Construction une convention de
partenariat visant à faciliter l’ac-
cès des utilisateurs du BIM aux
catalogues de données produits
des fournisseurs et PME de la
construction. Mais les désirs des
industriels du génie climatique
peuvent diverger des préoccupa-
tions des entreprises en charge
des lots techniques.
Dialogues interculturels
« Il faut faire attention à ce que
le BIM ne soit pas là uniquement
pour faire plaisir aux fabricants.
Nous devons veiller à concevoir
des objets 3D en pensant à
l’utilisateur final, qui peut être
un major du BTP mais également
une TPE du chauffage »
, explique
Étienne Mullie.
« Le fabricant veut
que son objet soit beau dans le
BIM. L’utilisateur veut, lui, qu’il
soit simple d’utilisation dans la
maquette numérique. Notre rôle
est de poser un cadre qui permet
à tout le monde de profiter de
l’intérêt du BIM»
, conclut le PDG
de BIM&Co.
T. H.
développement des titres V. Cet
accompagnement consiste à
conseiller l’industriel sur la mé-
thode de calcul RT 2012. Le CSTB
accompagne ensuite l’industriel
tout au long du processus d’ex-
pertise mené par la commission
du titre V, répondant ainsi aux
questions pouvant être posées
par les experts. Les premières
demandes de titre V ont été pas-
sées dès 2012, pour compléter les
systèmes énergétiques intégrés
de base dans la RT 2012. À ce
jour, 19 titres V ont été traités par
le CSTB et le nombre de de-
mandes cette année devrait être
équivalent à celui de 2015.
Encore dans l’ombre de la per-
formance énergétique, le sujet
de la qualité de l’air intérieur se
fait jour. Pensez-vous que les
acteurs du bâtiment vont s’en
emparer ?
L’un des enjeux majeurs est
aujourd’hui d’assurer la qualité
des offres et de viser l’efficacité
et l’innocuité des innovations afin
de gagner la confiance du marché.
La certification des technologies
et le programme ETV (Environ-
mental Technology Verification),
porté par l’Ademe en France pour
la vérification des performances
des écotechnologies innovantes,
sont des dispositifs utiles aux
entreprises pour convaincre les
acheteurs de l’efficacité d’une
nouvelle technologie et crédibiliser
l’offre. Le déploiement de la nu-
mérisation du bâtiment, en cours
dans le cadre du «Plan transition
numérique dans le bâtiment», ou
du carnet numérique de suivi et
d’entretien du logement, annoncé
dans la loi Transition énergé-
tique pour la croissance verte,
sont également des processus
innovants qui participeront à
l’amélioration de la qualité de
l’air intérieur, notamment sur le
sujet de la traçabilité des produits
intégrés aux bâtiments.
T. H.
DIXIT
« Si en 2015,
300 appels d’offres
ont été passés en BIM,
en 2016, ils pourraient
dépasser le millier »
Bernard Specht
,
directeur commercial DatBIM
