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Conclusions
Les critères de confort de la réglementation thermique ne rendent
pas compte des situations d’inconfort des bâtiments.
Energies et Avenir propose de revisiter ces critères de confort sur
la base des dispositions relatives au confort adaptatif de la norme
NF EN 15251) actuellement en révision* (prEN 16798-1) et que le
confort devienne une réelle exigence de la future réglementation
thermique afin de permettre à la maîtrise d’œuvre d’identifier les
principaux facteurs d’inconfort et les solutions à mettre en œuvre.
*En effet, la norme NF EN 15251 était fondée sur une analyse dans le tertiaire
et n’était pas adaptée aux conditions nocturnes du confort.
Il a paru également intéressant d’évaluer la prise en compte du confort dans la réglementation
actuelle.
Les différents calculs réglementaires effectués (annexe 2) ont mis en exergue un impact important
des protections solaires sur le niveau de confort réglementaire.
En revanche, les autres paramètres étudiés (changement d’orientation, inertie et performance
thermique du bâti) n’avaient pour leur part qu’un impact réduit sur les critères de confort –
contrairement à ce qui a été observé lors des simulations thermiques dynamiques.
Insuffisance de la prise en compte
du confort dans la réglementation
thermique actuelle
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Les critères de confort réglementaire paraissent donc
inadaptés pour rendre compte du confort thermique des
occupants dans des bâtiments performants.
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