Proposition n°1 :
Favoriser des systèmes
de chauffage évolutifs et performants
dans la construction neuve
Pistes de travail
Eviter une augmentation progressive des émissions de CO
2
due au chauffage des bâtiments
L’électricité d’origine thermique destinée à la production de chaleur est en constante
progression et entraîne une augmentation de ses émissions de CO
2
. D’un contenu de
180 g de CO
2
par kWh en 1998-2003, ces émissions de gaz à effet de serre ont déjà
augmenté de près de 15%. A ce rythme, elles atteindront à l’horizon 2010 des niveaux
d’émissions équivalentes voire supérieures à celles d’énergies traditionnelles. Dans ce
cadre, l’objectif de diversification du bouquet énergétique est essentiel et les choix entre
les différents systèmes de chauffage sont tout aussi déterminants que celui des énergies.
Rééquilibrer la part des systèmes de chauffage dans le neuf
En effet, la part de marché du chauffage électrique dans les logements neufs a ainsi
atteint plus de 70% des permis de construire accordés en 2006, dont 59,8% de chauffage
électrique direct. Ce déséquilibre dans la consommation énergétique et dans la
répartition des systèmes de chauffage risque d’entraîner une augmentation globale des
émissions de CO
2
produites par le secteur du bâtiment et d’affecter le développement
des énergies renouvelables. Le rééquilibrage dans la construction neuve permettra de
limiter l’augmentation des consommations d’électricité dans le parc résidentiel et
tertiaire construit à partir de 2007 et d’éviter une hausse des émissions de CO
2
.
Mesures proposées par Energies et Avenir
Etendre le crédit d’impôt de 50% à l’installation de chaudières
à condensation dans les bâtiments neufs
Leur performance, en termes de consommation d’énergie primaire, est comparable à
celle des pompes à chaleur, qui bénéficient d’un crédit d’impôt de 50%.
Valoriser les meilleurs labels de haute performance énergétique
et environnementale.
3. Les propositions
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