GCM n°8 - page 2

GC MAGAZINE
#08 | AVRIL 2017 |
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L’ESSENTIEL
| ÉDITO
Eric Leysens,
Rédacteur en Chef
Directeur de la publication
Jean-Christophe Raveau
Génie Climatique Magazine
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ISSN
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La réductiondu trou
de la sécupasse…
par la ventilation
Une étude menée en 2014 conjointement par l'Agence nationale française
chargée de la sécurité sanitaire, l’Observatoire de la qualité de l’intérieur
et le CSTB pointe que le coût total de la prise en charge des soins
des maladies engendrées par les polluants de l’air intérieur s’élève chaque
année à plus de 350 millions d’euros. Soit un impact socio-économique
global de près de 20 milliards… De quoi faire réfléchir les candidats
à la présidentielle en quête de solutions pour réduire notre déficit.
Si réduire les polluants à la source dans les matériaux de construction
et notre mobilier est essentiel, la ventilation a un rôle tout aussi important
à jouer. Une légère mise en surpression d’une maison, grâce à un système
de ventilation par insufflation, peut par exemple empêcher la pénétration
à l’intérieur du radon, gaz radioactif d’origine naturelle inodore et incolore,
responsable à lui seul de près de 2 000 décès chaque année en France.
Mais le cadre réglementaire de la ventilation a été pensé pour gérer
l’humidité du bâti, pas la santé des occupants. De Michèle Potard, cogérante
de la PME nantaise Ventilairsec à Fabrice Boutet, le boss d’Aldes France,
tout le monde s’accorde donc pour dire que l’amélioration de la qualité
de l’air intérieur passe par la révision des textes réglementaires sur
les débits d’air qui, pour le logement, n’ont pas bougé depuis 1982. Reste
à voir si le prochain gouvernement sera voir l’affaire de santé publique qui
se cache derrière ce détail technique du génie climatique.
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